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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 15:06

 

fabOFD.JPG

On est bienheureux de lire cette bien belle chronique, comme d'habitude, sur le blog d'heavy mental!!!(photo par aurélie SBD)

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 04:31

Mercredi 16 - Besançon / La Cour Des Miracles : LES LAPINS DE MARS + SHUB

 

affiche_tour.jpg

Uncopyright_Den's_2011

 

La cour des miracles à Besançon et l'orga qui nous ont accueillis, Le club de gym est une des choses les plus vivifiante qu'il m'ait été donné de voir depuis un certain temps.
Le lieu, tenu par Amélie un petit bout de femme toute souriante, est sur deux étages.
Il est idéalement placé car au pied de l'écusson centre-ville. un quart d'heure à pied peut rendre accessible le plus gros du centre historique, commerces, institutions…
Au rez-de chaussée, un bar assez grand, avec larges vitrines sur un angle accueille toutes sortes de gens durant la journée. Que ce soit pour y boire un coup, un café ou y manger un sandwich pépère. Ce qui permet de faire tourner le lieu.
Au sous-sol, deux espaces séparés par un large comptoir donnant accès aux deux côtés.
Présenté en configuration concert on peut voir un espace lounge avec canapés, fauteuils et tables basses au bas des escaliers et l'espace live à droite en passant sous une large voûte. Seuls deux gros poteaux carrés font chier et  juste derrière, une scène basse, idéale pour ce genre de concerts. Pour ceux qui connaissent, c'est un peu comme Le baloard à Montpellier, en deux fois plus grand.
Assez de place pour poser une table pour les entrées, une pour la distro et encore même pouvoir exposer tableaux, sculptures… Ce qui est d'ailleurs le cas ce soir. Un des membres du collectif présente trois de ses sculptures en acier de bestioles et sirènes puisées de son monde fantastique. Avec de la récup, des babioles et un fer à souder, le tout avec une finition poussée. Le produit fini n'est composé que d'un lustre noir/gris anthracite uniforme. Mais en s'y rapprochant d'un peu plus près, certaines parties sont frottées (je crois). Faisant apparaître par endroits choisis une couleur plus proche du laiton en dessous. Beau travail et vraiment chouette endroit.

Le club de gym est un collectif pouvant réunir de sept à douze personnes en un coup de cuillère à potin !
L'équipe, entre vingt et vingt cinq ans est nourrie d'une belle motivation. À peine étions nous arrivés (une place pile poil libérée devant le bar) que Julius, Marianne, Loïc (Soubar) et Romaric (Roro) entre autres nous offrent une mousse pour taper le bout de gras sur le trottoir en fumant le mégot. Pendant ce temps-là, deux équipes de deux se barrent dans les rues du centre pour filer des flyers aux passants. C'est seulement la deuxième fois qu'ils organisent un concert ici et ils ont  compris, déjà depuis la première, que leur proximité avec le centre était un bel atout. Ils savent qu'ils peuvent facilement rameuter du monde au dernier moment. Des gens qui passaient par là sans trop quoi savoir faire dans la soirée.


On s'installe tranquillement et on remarque que dans un coin du bar ils avaient mis un drap blanc sous une lumière noire avec des pantoufles vertes fluo dessus. on se marre un bon coup et on pense à regarder l'affiche de la tournée, composée et sérigraphiée par Gilou des Marins Cutters, sous cet éclairage. Damned ! Le dégradé orange prend feu sous les roues du roadster. Ouais ok, façon de parler. Mais fallait voir en vrai, l'effet était vraiment surprenant. Les chipos et les merguez sous le grill ! La photo ici donne un aperçu mais c'est pris avec un téléphone portable et par un mec déjà à moitié bourré…

Bref, on commence à vraiment bien se sentir ici et ça ne va pas s'arrêter là.

Nouilles chinoises et crustacés, un clop et les concerts commencent.

Les Lapins De Mars attaquent. je n'ai que quelques souvenirs diffus car tous leurs potes étaient là et les fameux poteaux empêchaient un petit comme moi de voir ce qu'il se passait. Du coup, je passe du côté lounge en sirotant quelques mousses et en tcatchant encore et toujours. Je peux dire que c'était rock avec quelques accents noise légers de temps en temps et de longues plages un peu plus psyché ou ambiant. Ben est présent avec moi et ça nous permet de faire un peu connaissance avec deux, trois personnes sympa.
Et là, c'est le drame, le boulet du jour est là. Oui c'est bien lui, déjà il ne nous a pas lâché chaque fois qu'on sortait fumer une cigarette. Il nous disait qu'il était sonorisateur de métier et qu'il en connaissait un rayon… Au début c'était sympa de discuter avec un gars intéressé par ce qu'il se passe. Mais quand pendant un concert il t'empêche d'écouter et de profiter du moment présent en t'expliquant que la basse est pas assez forte, que la batterie ceci et le reste cela, ça commence un peu à brouter. On essaye d'y expliquer gentiment que c'est pas bien grave, que c'est un concert de rock et qu'on fait avec ce qu'on a et que tout va bien. Mais rien n'y fait, on essaye donc de prendre un peu le large…

Après encore un clop fumé sur le trottoir on redescend pour le set de Shub. Ils ont décidé de jouer devant la scène pour en plus d'être au milieu des gens, éviter le problème que j'avais rencontré juste avant. De plus le public est moins compact et on peut les voir d'en face et d'un côté. Une longue guirlande de leds blanche est là. Du coup ils s'en servent aussi pour décorer la batterie et éclairer les pieds de Raph et Dide.
Grâce à cette disposition j'arrive facilement à me retrouver devant. Et là, je tombe sur Soubar.
Bourré au Pontarlier (équivalent du pastis local) et apparemment aussi con que moi, Il se lâche, s'essaye à la danse du bourracho en gueulant à tout va.
Hé hé, bonne ambiance !
On me tapote sur l'épaule… ha ! C'est encore lui ! Le sonorisateur qui est là dans le public, me dit que la basse est trop forte et que… Là, je l'arrête direct et je lui dit de prendre des vacances. Vu qu'il est là, qu'il en profite sans se prendre le chou. Juste pour la musique, mais non, c'est plus fort que lui, il faut que ça pinaille encore. Alors je le coupe en lui disant que pour ma part je voulais en profiter et qu'il me lâche la guibole !
Plus tard vers la fin du set, l'ami bourracho décide d'adouber Dide en lui passant la guirlande autour du cou pendant qu'il jouait. Mort de rire, j'enlève délicatement la chose enroulée autour de lui avant qu'il ne tombe ou ne morde directement le bonhomme inconscient de son acte. Le concert s'achève après la partie slide et impro dans une douce euphorie !

Après ça, on a même le droit à la gnôle de pépé, putain de classe ! Et franchement elle était sévère, j'en ai goûté une paire, celle-là était vraiment rude. On discute encore et Amélie nous confie qu'elle aimerait bien continuer à faire des plans comme ça avec les gymnastes. Beh ouais, carrément qu'il faut qu'ça dure. On s'aperçoit qu'ils ont une large ouverture d'esprit sur la musique avec du bon hip-hop qui arrache la tête en fond. On parle aussi de gens qu'on connaît qu'ils aimeraient faire passer. Bref, encore une fois une équipe bien motivée et ça fait chaud au cœur.

La jeunesse et le mélange d'alcools aidant, on trouve Soubar étalé le long du caniveau à côté de sa cosmic 205 chargée à bloc par sa batterie. Petit problème de synchronisation pour ramener le matos à leur local et envoyer tout le monde se coucher en même temps. J'ai moi même une 205 et propose donc d'emmener le gars jusqu'au local de répet. Il réussit à poser un bout de cul sur sa banquette arrière et se tient au dossier du fauteuil conducteur pour me servir de GPS. Arrivés à un feu rouge, il me parle avec des  bulles dans la bouche. Je lui dis illico d'ouvrir sa fenêtre et étant presqu'à l'arrêt je grille le feu pour m'arrêter juste devant une barrière ouverte de parking sur la droite. Ouf, mon épaule est sauvée, et là, c'est le drame. Il se vide de tout le trop plein qu'il avait. J'me roule une cigarette en attendant que ça passe. Là, le bassiste des lapins de mars arrive derrière en bagnole et après s'être arrêté à 10 cm, le pousse direct au cul. Les pare-chocs craquent un peu, alors Soub monte dans sa caisse et d'un coup de première nerveux, s'extirpe de là sans demander son reste et la deuxième voiture suit. Roro, le grateux, qui était descendu de la deuxième voiture se retrouve comme moi, planté là. Il m'apprend alors qu'on était arrivé, le local est là, derrière ce parking. On y va alors tranquillement tous les deux. Décidé de ne pas passer encore une heure là-dessus, je vide la bagnole et j'en monte plus de la moitié dans leur merdier, qui se situe en plus de ça après des escaliers, une montée et un labyrinthe de couloir. Je ne croiserai Soub qu'une fois durant les aller/retour, titubant et traînant son tapis de batterie et un malheureux pied de cymbale dans l'autre main. J'aurai la mauvaise idée d'essayer de le motiver pour la suite. En ayant entendu un son, il se dirige vers lui mais ne s'arrête pas. Je me retrouve vautré dans les buissons, alors qu'un de ses potes le tire tant bien que mal de là. Plutôt con, mais ça me fait encore marrer. Je suis décidément aussi bien bourré.

On ramène Soub se coucher chez Roro et on marche jusqu'à l'apart de Julius. Seul encore un peu lucide et bien présent sur tout ce qu'il se passe, il aura tenu le reste de la barque jusqu'au bout. Enfin posé, sur la table basse pile devant mes yeux, une bouteille de vodka me tend les bras. Je m'achèverai en la faisant tourner à qui n'en veut et en en fumant un gros.

Le lendemain, on chope quelques viennoiseries au passage et on retourne chercher le matos. On se pose un bon moment autour d'un café. Amélie nous accordera encore quelques instants et on continue de tchatcher avec les gymnastes présents. On repart de là, de belles rencontres et un bon gros kiff dans la tête !

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 16:13

affiche-2011-mars-coul-2

 

 

Voici donc l'affiche finale.

Pour les quelques âmes qui verons les affiches papier sur Nîmes, c'est celle ci la bonne.

Le Papier étant déjà imprimé et les 2 hommes orchestre qui n'étaient pas prévus constituant les 2/3 de Kabu Ki Buddha, vous allez pas vous plaindre ! En plus promo du mois, on en a deux qui viennent comme s'ils étaient un.

 

Par contre, une chose est sûre nous ne commencerons pas les concerts à 22h et des brouettes mais plutôt à 21h et quelques cacahuètes. Une bande de joyeux drilles plus nombreuse que d'habitude est là pour vous divertir. Alors pour ne rien ratter, viendez tôt !!!

 

Pour la musique, seul monsieur seb et ses radis n'a pas encore de son sur l'inter net. Vous pouvez tout de même avoir un aperçu de son univers en lisant notre article "Le pas que beau" ou encore lire cet article : thanksfc.blogspot.com/2011/02/shub-jubile-seb-and-rhaa-dicks.html

 

Hop là pardon, depuis samedi 19h, nous avons un lien pour du son de ce monsieur…

 

Vous pouvez découvrir, écouter les groupes zet personnages par :

 

- http://radixandthesebs.bandcamp.com

- www.myspace.com/mellamopedrodelahoya

- www.myspace.com/askyourmum

- www.myspace.com/outofschoolactivities

 

En résumé nous pouvons dire que y'a du punk à chanson, de la fausse musette, du désperado rock, du rock amplifié à haute teneur en décibels, du punk-rock travesti, des rires et des champs…

 

Bref, trève de babiaule, sachez qu'il vous en coûtera aussi cher que d'habitude, c'est à dire juste vous demmerder pour venir et aprécier autour d'une mousse ou de ce que vous voudrez !

 

Bien des bises et à dredi en 8 !

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 10:59

Mardi 15 - Lyon / Le Tostaki : SEB & THE RHÂÂ DICKS + JUBILÉ + SHUB

 

cantat.jpg

 

On arrive à Lyon, accueillis par notre ami Seb Radix.
Le lieu, le Tostaki, un petit bar méconnu mais bien placé en centre ville sur le bord de Saône. Serait-ce mortel ?
Dès notre arrivée les Jubilé sont là avec des potes, un grand plaisir de les retrouver ici !
Messieurs Damien A'Y'S et Pedro de La Hoya sont aussi là pour filer la main.
Notre hôte nous explique qu'après l'avoir bien travaillé au corps, être passé le voir plusieurs fois et affiché chez lui bien à l'avance, le patron n'a pas encore capté que ce soir il y avait un concert !
Et oui, on se croirait chez nous à l'ancienne Movida, le mardi c'est Jazz-manouche.
Après quelques intenses minutes de non-réflexion, il comprend qu'il faut appeler le groupe pour déplacer leur concert dans un autre lieu. Il est 19h et il est déjà bourré !
C'est décidément pas gagné…


Après avoir descendu le matériel à la cave, Pedro m'accompagne pour faire trois fois le tour du quartier et enfin trouver une place pour la voiture à un quart d'heure de marche. Une bonne occasion pour tchatcher un peu ensemble.
À notre retour, pas mal de choses sont déjà installées. Les groupes terminent le montage et nous passons à table.
Quelques instants passés aux entrées pendant le set de Seb And The Rhââ Dicks me donnent l'occasion d'y voir quelques visages connus et agréables, la Fresh Team, Digo, Sam et Juliette que je n'ai quasiment pas vu depuis leur exil sur Lyon. Quel plaisir de les voir ici, on passe un bon moment ensemble.


Aux premières notes, je me précipite en bas pour ne pas rater l'intro de Jubilé.
Longtemps que je les ai pas vus et je veux pas manquer ça. Ouf ! Pour une fois je n'ai pas trop ranconné et je peux profiter de l'intégralité du set. Comme à leur habitude, ils nous envoient une musique bien compacte, tendue et répétitive.
Clem a encore progressé, travaillé le son, je trouve que c'est un des rares duo guitare/batterie actuel à avoir su un peu pallier au manque de basse sur scène, c'est vachement bon !
À la longue ça peut saouler, mais c'est comme My Disco, sur scène ça en devient hypnotique pour peu qu'on veuille bien se laisser porter…
Le public est là et bien présent. Quelques nouveaux morceaux ont déjà été composés (au moins deux ?) depuis le dernier split album avec Ntwin.
Avec qui ils enchaînent d'ailleurs une tournée de 9 dates du 24 février au 05 mars.
A surveiller, ils passent peut-être en ce moment par chez vous…


Une lampée d'eau "source des pins" (pour être sûr de ne pas en manquer sur scène) et Shub attaque son concert. Le lieux est bien rempli dans la cave voûtée d'où un son un peu trop sec mais bien compact se dégage. Ils sont en forme et ça dégage pas mal, le public est enthousiaste et ça se voit ! Une bien belle soirée.
On boit quelques coups avec le patron, il nous fait des blagues niveaux math. sup. qui nous rendent dubitatifs. Pour couronner le tout il passe son temps à nous demander de fermer nos gueules quand on ouvre les portes pour faire sortir les gens petit à petit, afin de ne pas avoir de problèmes avec la bleusaille. Le souci c'est que quand on se tait, il continue de gueuler des inepties à tout va. Résultat, on peut pas ouvrir et on ne peut faire sortir personne. Là, Dide lance en l'air "Tu vas nous lâcher oui ?!" Le temps de réaliser ce qu'il se passe, une latence de vide nous permet d'enfin libérer ceux qui voulaient partir.


On doit récupérer le matos vers 12h30, lorsqu'on part se coucher il est tard, le doute s'installe en nous.
Après une fin de soirée bien sympathique, une nuit réparatrice et un p'tit déj copieux, on file au rendez vous en faisant quelques blagues de tout ça.
Ce qui devait arriver arriva. Après 10 coups de fils, avoir gueulé et sifflé dans la rue pour le réveiller (il habite à 5m du bar) il ouvre enfin sa fenêtre, la tête enfarinée, une heure plus tard. Il descend et en s'excusant du retard nous dit qu'il avait oublié son portable le soir au bar.
Bref, on récupère tout, on charge la caisse, et après la dernière du patron on embrasse chaleureusement Seb pour se diriger vers Besançon, ou Besac pour le autochtones.

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 10:42

Lundi 14 - Dornbirn / Tik : SHUB + MARVIN + PAPAYE

 

flyer_Tik.jpg

 

Le Tik est un centre culturel. Nous sommes accueillis par un professeur en design graphique et plastique. On ne s'attend pas spécialement à voir du monde ce soir si ce n'est les potes Marvin et JB. Je ferai alors connaissance d'Emeric (room 204) et Franck (kommandant cobra).

Il faut se rendre au 2ème étage avec le matos pour passer un couloir et accéder à un espace ouvert. Un comptoir au fond et 2 accès sur la droite vers une salle de concert toute équipée. Scène à plus d'un mètre de haut et jauge de 400 personnes (à la louche). On est bien petit par rapport à tout ça.
L'accueil est très sympa, on arrive sur les balances de Marvin, le matos de Papaye est déjà installé par terre, face au mur opposé du bar.
Marvin finit ses balances, on nous propose alors de se rejoindre autour d'un goulash à se taper le cul par terre. C'est la première fois que j'en goûte un. On nous offre également un grand verre à pied servi d'un nectar rouge et pose la bouteille sur la table. Qu'elle n'est pas notre surprise de constater qu'il s'agit d'un vin autrichien ! On pète de chaud.
Après cette ventrée, nous allons prendre divers digestifs en coulisse.

Shub commence.
Le son part un peu dans tous les sens mais reste correct. Difficile de sonoriser dans une salle de cette taille avec une trentaine de pelés (dont une vingtaine d'étudiants de notre hôte) pour encaisser. Je me déplace vers le centre pour profiter d'une meilleure acoustique. La hauteur de scène n'arrange pas les choses, mais ça reste un bon concert. Le fait de commencer, ils sont moins éprouvés, ça tourne assez rond et le public réagit bien.

Marvin reprend le flambeau, le public me semble un peu plus étoffé. Je ne sais pas si c'est dû au fait de ne pas les avoir vu depuis longtemps dans ces conditions, mais le son me semble plus compact et ça me touche directement en plein dans les tripes ! Le set est très intense, j'en sortirai marqué et leur ferai savoir.

Papaye termine la soirée avec le set le plus chaleureux de la soirée. On est collés devant et on a encore tous très chaud ! Première fois que je les vois sur scène. Les jeux de grattes se complètent bien et ne se marchent pas dessus. Ce qui reste rare de nos jours et agréable comme spectacle. Les lignes très nerveuses et techniques s'enquillent sur le rythme endiablé de la batterie.
JB me fait toujours autant délirer, on dirait vraiment qu'il tape sur un jouet tant son jeu semble naturel, pieds nus comme sur la plage, Huckleberry Finn en vacances ! Encore un groupe de scène, y'a pas à chier, par terre c'est vraiment une autre dimension.

On doit dormir sur place, cool, pas besoin de trimbaler le matériel jusqu'à demain.
La soirée s'achève avec quelques personnes encore présentes. On tchatche en buvant et on écoute de la musique jusqu'à pas d'heure. On s'amusera même à faire du scratch sur une platine CD de DJ.

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 03:01

Dimanche 13 - Mâcon / Le St. Antoine : SHUB

 

Trotsky

Un concert prévu pour l'heure de l'apéro. La soirée doit finir à 22h et nous serons le seul groupe à passer.
On arrive assez tôt, deux chiens errants passent par là. On s'boit une canette tirée du pack dans la voiture. Vers 17h on ouvre la porte, un gars nous accueille et nous offre une mousse, on est de suite dans l'ambiance ici, même salle vide. Le lieu sent le vécu, les murs sont parsemés de conneries, toutes plus débiles les unes que les autres, on se sent rapidement bien ici.

On décharge et installe le matos tranquillement, personne n'est pressé, je commence à penser installer un bout de distro sur une table demandée au patron. On s'en boit une autre et on va fumer un clop dehors. Arrive le bon Lolo de Chalon, un bac de skeuds dans les bras accompagné d'Irene du duo électro punk Grzzz, déjà pote des Shub qu'ils me présentent. Dide m'avait parlé d'eux il y a peu de temps en me disant qu'ils assuraient grave. J'avais refusé derrière de caler une date sur Nîmes car ce que j'avais entendu sur le net ne me parlait pas plus que ça.
J'suis un peu gêné… On parle justement de ça pour finalement s'en amuser. Irene est vraiment cool, le malaise s'estompe très vite. On ne sait toujours pas où on dort ce soir, Francesco (The Thirsty Selenits Band), l'homme au cheveux bleus nous dit-on doit venir plus tard. On réaménage la table pour laisser la place au bac de Lolo en rentrant.
Le monde s'est déjà pas mal rassemblé depuis et il doit bien y avoir une quarantaine d'âmes présentes. Nous qui pensions jouer devant deux crétus !
Une scènette en bois de 20 cm de haut pose tout ça dans les meilleures conditions.
C'est dans cette belle atmosphère un peu alcoolisée et joyeuse que le concert attaque.
Après deux morceaux le public est déridé, le groupe lancé et ça commence à bien bouléguer.
Je me lâche aussi et on se laisse tous porter jusqu'à la fin après rappel et rebelotte sur l'impro blues. Tout s'est bien passé, c'était un bon concert !

On continue à picoler mais Lolo et Irene doivent déjà nous quitter. Avant qu'ils ne s'en aillent, j'arrive à faire l'acquisition de l'excellent et désormais rare "Suicide Invoice" de Hot Snakes en proposant un échange avec notre distro.

On a trouvé l'homme aux cheveux bleus, on fait connaissance et tchatche en buvant des mousses jusqu'à ce que vers 1h le patron vire tout le monde.
Une amie à Francesco nous guide jusqu'à chez lui, alors qu'il a pris de l'avance avec sa mobylette : nous ne le rattraperons pas. On arrive dans une grande ferme où il nous accueille dans un grand salon avec cheminée.
Nous mangeons un bout, fumons des digestifs et buvons de la pâte à rigoler en tenant un discours tout aussi philosophique que d'habitude, à l'affût de la moindre faille pour déborder sur une connerie.
Après moultes poilades nous allons nous écrouler dans nos couchages. Au p'tit déj, nous visitons son local de répet, la grange d'à côté est emménagée avec tout le matos monté. Lui et ses amis peuvent venir jouer quand bon leur semble. La classe !
Remerciements et bisous, nous partons pour le trajet le plus long. Traversée de la Suisse et arrivée à Dornbirn, à peine la frontière Autrichienne passée.

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 18:16

Deux chroniques récentes à lire ici et !

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 14:46

Samedi 12 février 2011 - Chadron / Le paquebot : SEB & THE RHÂÂ DICKS + JOHNNY BOY + SHUB

 

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Allez zou on roule pour la première date. Dans la  Ben's Kangoo, en compagnie de Raph, Dide et ma pomme, Den's. Tous Shubistes, certains sont daltoniens d'autres ont des acouphènes ou encore un soupçon de trompettaïre* et des blagues pourries. Devinez qui est qui…
Dans ces voitures il y a des sortes de boîte à gants au niveau du plafond des deux côtés.
Il suffit de retirer les portes et d'y glisser deux planches. Super pratique pour y mettre les grattes. Le siège 1/3 couché et on enquille le caisson Marshub. On fini le Tetris avec le reste du matos, les bagages et les bonhommes.

Cela fait déjà quelques temps que j'appelle ce lieu ainsi. C'est simple, Joëlle, Xavier, Momo, Bertrand et toute la clique sont de bonnes gens et font bien les choses.
Humbles, discrets et d'une disponibilité rare. Rien de négatif ne transparaît du côté du public tant que ce n'est pas mérité.
Après une inondation due à une fuite d'eau du ballon qui a elle-même fait cramer le compteur électrique situé juste en dessous, ils réussissent le tour de force de déplacer le concert dans la salle communale de Chadron !
Embrassades et apéro s'enchaînent en même temps qu'on décharge, et installe le matos.
J'ai du mal à me lancer.
Damien et Gabrielle saucisonniers nous en ramènent deux qui ne feront pas long feu entre nos mains…


Nous aurons l'honneur et le privilège d'assister à la toute première représentation de Seb Radix (Miss Goulash, The Rubiks, Kabu Ki Buddha, rédacteur en chef du zine Joie de Vivre et Nouilles en Salade et enfin Rock&Roll Masturbation Records) et désormais Seb & the Rhââ Dicks, encore un nom simple à écrire…
L'homme orchestre fait quelques réglages pendant que nous commençons à manger une soupe veloutée à point. On l'engueule pour qu'il vienne nous rejoindre.
Le délire du jour, un concours de tartes salées et sucrées cuisinées par toute l'orga !
Des numéros ont été posés sur chaque part afin de les identifier. Une note d'appréciation sera demandée pour élire la meilleure. Un groupe, une voix.


Une guitare dans les mains, un micro accroché sur une perche pour le chant, une pédale de grosse caisse qui tape sur une cymbale à la verticale construite et offerte par Monsieur de la Hoya pour le pied gauche et enfin, pour pimenter le tout, un clavier posé au sol pour le pied droit (une chaussette verte en guise de costume de scène du plus bel effet dixit Gabi.) Il ne lui reste alors que deux fesses pour équilibrer et gérer tout ça sur un tabouret.  Autour, quelques tapes en fond de temps en temps et des samples enregistrés live.
Des morceaux qu'il avait déjà dans le tiroir depuis quelques temps mais qu'il n'avait pas encore eu l'opportunité de jouer jusqu'à présent. Tout est proposé avec le coeur et les tripes, et pour ne rien gâcher c'est un vrai chanteur, avec une voix et du coffre.
Comme si la performance ne suffisait pas, une chanson est même scandée au milieu du public avec pour seul instrument un harmonica.
Pas mal d'entre nous resterons sur le cul après cette prestation !


Les Johnny Boy jouent juste après. Une sorte de revival 80's, punk-rock boosté avec boîte à rythme, effet au taquet sur les voix et électronique derrière. Amusant sur les premiers morceaux, une lassitude nous rattrape assez rapidement. Seule "Back to the suburbs" retiendra mon attention sur leur 6 titres "Dialectik noise" retrouvé par miracle dans la distro. Avec un riff de guitare intéressant et une voix assez posée. Mais bon, faut dire que je suis pas très rock'n'roll. C'est dommage, pour ce que nous avons discuté et un peu déconné avec eux, ce sont des gars sympa.

 

Shub joue en dernier. Un bon concert mais la machine n'est pas encore tout à fait lancée. Malgré cela, le public en redemande et après un ou deux morceaux en plus ils clôtureront par une impro blues. Ben sépare sa batterie et se joint à nous avec seulement le gros tom et le ride pendant que Raphaël tape sur ce qu'il reste d'essentiel sur une batterie.Dide slide avec un son bien crade sur sa nouvelle guitare home-made custom roadster assemblée avec diverses pièces récupérées ça et là.
Bien fun pour cette première date ! Une belle fin de soirée suivra ensuite jusqu'au dodo.


Un sleeping a été emménagé au Paquebot pour accueillir une douzaine de personnes.
On dérange un peu malgré nous ceux qui sont déjà couchés, le temps de parvenir à cesser nos blagues et rires débiles qui nous accompagnent au quotidien.
Nous prions tous pour Seb qui va passer son baptême du feu… dormir à côté de Dide.
Au réveil, ce dernier reçoit une ovation pour son interprétation magistrale de fréquences basses puissantes qu'il produit en dormant. On avait pourtant pris soin de débrancher et plier son ampli.

Seb en ressortira en sale état mais toujours vivant et de bon pied.


* Certains mots d'occitan ont changé et été ré-interprétés au cour des années. Aujourd'hui je serais incapable d'écrire correctement ces mots qu'on prononce paraît-il d'une certaine manière. Vous en trouverez certainement tout au long de ces articles…

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 18:23

sangre-copie-1

 

Cela fait quelques temps déjà que DURE-MERE m'avait filé leur tout nouveau tout chaud premier album "Sangre". J'ai enfin maintenant écouté plusieurs fois le vinyl et je plane encore sur la deuxième écoute du CD…

L'objet est tout simplement magnifique (et je pèse mes mots). édition double vinyl ou un CD produit par eux même après des années de gestation et de galères incalculables !


La double pochette, belle et travaillée, jusqu'au vice de la sérigraphie intèrieure que personne ne pourra jamais voir sous peine de destruction de son exemplaire est très graphique. Délire bien sympa des faces de lune pour numéroter les 4 faces. Et comme si ça suffisait pas, encore un rond différent pour le CD.

La musique explore des univers abandonnés depuis le fameux chef d'oeuvre "Trans lines appointment" de Deity guns ! Attention je ne cherche pas à faire de comparaison à l'emporte pièce, l'instrumentation n'est déjà pas la même et il n'y a pas ce côté industriel.


Si je me permets ce parallèle c'est parce que je n'ai pas encore eu l'opportunité depuis d'écouter des choses du genre avec autant de classe. Maxi rajoute une dimension suplémentaire à ces territoires que je trouve malheureusement désertés depuis.


C'est en cela qu'ils se démarquent avec une forte identité aujourd'hui rodée par moultes concerts et tournées.
Pas besoin de paroles pour apprécier leur musique. Il y'a du chant mais pas tout le temps. De longues plages installent les ambiances, même si on peut en trouver 34 dans un morceau. Ici il faut prendre son temps…

Mais il ne faut surtout pas confondre avec une musique molle du genou !
Je pense très honnêtement qu'ils pourraient faire de la musique de films, sans savoir si ce genre d'idée leur a déjà traversé l'esprit ?

Pour la production pure, je n'ai qu'un bémol : sur le vinyl avec leur line-up il manque des fréquences basses.

J'ai de la merde dans les oreilles !!! En fait c'est des conneries ce que j'ai raconté.

Le truc, c'est que ce groupe exploite extrêmement bien les silences. La production est bonne puisqu'on entends quasiment les instruments comme si on était à côté. Lorsque les ambiances sont latentes, les silences crèvent tout simplement l'enveloppe sonore ! Les seules diminutions de fréquences basses sont en fins de faces. Problème inhérent au vinyl lui même. Toutes mes excuses Maestro !

Rappelons d'ailleurs ce line-up exeptionnel : Damien : batterie, Jako : chant et guitare sèche trafiquée home-made pour amplification électrique, Maximilien : clavier, bandonéon.
Mais ça c'est pas un mystère, les Masters CD et Vinyl ne sont pas les même, et ce dernier offre beaucoup moins de souplesse. Le CD est plein, entier et évoque plus facilement leur son live qui est maintenant bien touffu et fourni, sans jamais tomber dans l'excès de remplissages gratuits et inutiles.

BRAVO les gars, vraiment superbe, à l'image de ce que vous faites !

 

Den's

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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 12:29

Petite annonce volée: 



SHUB (western-rock...Nimes)
+
JUBILé (tu cherche des noise?...Sainté)
+
SéB and the Rhââ Dicks (anti-anti-folk...Lyon)


le Mardi 15 Février 20h30 au TOSTAKI,
1, rue Saint benoit (dans le 1er, quasi sur le quai st-vincent)
5 € / 10 € sur présentation de la carte de membre de l'association des boulistes de la place sathonay

shub.jpg

Shub  ...
existe depuis fort longtemps sans qu'on ai trop prêté attention a eux (ils ont même fait un split CD avec nos Bananas at the audience a une époque que les moins de 13 ans ne peuvent pas connaitre) et ...paf, en 2008 nous sortent un fantastique album (the snake, the goose and the ladder) assez inclassable de Noiserock presque classique mais avec un gros soupçon de guitares western-spaghetti et des réminiscences zouk sorties d'on ne sais ou... Ouais c'est vrai cette album fait le lien improbable entre Shellac, Frankie Vincent et Ennio Morricone.

Jubilé
la c'est une autre façon de tordre le cou a la noise" classique " des années 90, sec comme le charbon, explosif comme le coup de grisou, répétitif comme l'extraction, avec des morceaux beaucoup moins long qu'une journée sur le crassier, un duo beaucoup plus productif que la mine à l'heure actuelle * puisque un paquet de trucs sont sortis sur le label du guitariste boomboomrecordz dont le récent split vinyl avec Ntwin.


Seb and the Rhââ Dicks
Ça c'est la petite touche nouveauté-fraicheur-surprise du chef:
SéB est tout seul, les Rhââ Dicks s'occupent de la guitare, de l'orgue et de la cymbale; les morceaux ont été écrits pendant la sieste des enfants, pendant que Kabu ki buddah était a l'hosto, les Rubiks a l'hospice et Validation a la morgue, et ne sont certainement pas prêts a l'heure ou je poste ce message, eheh !
Venez donc a l'heure pour le voir jouer du piano debout, je sais ça peux paraître un peu fou...
On trouve une très bonne chronique ici
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  • : Il s'agit du blog de l'Assos'y'song, organisatrice de concerts noise, rock, post-punk, pop, blues, hip hop, kraut, électro, expérimentale. Tous ces styles la plupart du temps hybridés représentent ce qui nous touche mais nous ne faisons que peu de dates. Petit label à ses heures, on a aussi une distro DIY.
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